Gilles Pérole, adjoint à l'éducation, est le père du projet alimentaire de Mouans-Sartoux. C'est à lui que revient la charge de traduire en actes la ferme volonté municipale d'évoluer vers un modèle bio, local, sain et juste. "On peut manger bio et local partout sur les territoires dès demain. Tout est affaire de volonté politique", aime-t-il à répéter à ses nombreux visiteurs, élus de collectivités et techniciens.
Lea Sturton, ingénieure agroalimentaire spécialisée en nutrition et qualité, est en charge de la qualité de l'alimentation à Mouans-Sartoux. Bilingue, elle participe à l'accueil des délégations étrangères auxquelles elle présente en anglais le projet local. Elle travaille sur la sensibilisation des scolaires à l'alimentation durable, l'essaimage et la communication des bonnes pratiques concernant le gaspillage alimentaire, l'approvisionnement, l'élaboration des menus, le suivi des dossiers concernant la sécurité alimentaire et l'hygiène...
Thibaud Lalanne. Coordinateur du réseau de transfert européen BioCanteens dont Mouans-Sartoux est chef de file. Il est chargé de la mise en œuvre des activités transnationales et locales du projet ainsi que d’en assurer la bonne gestion administrative et financière. Après plusieurs années passées à Bruxelles dans les affaires européennes – et souffrant d'une carence en vitamine D-, il a décidé de retrouver le soleil et de mettre à profit son expérience internationale à l’échelle de la commune !
Coralie Soalhat, chargée d'animation à l'éducation à l'alimentation et au développement durable, milite déjà depuis plus de 25 ans dans les écoles Mouansoises. Aujourd hui, elle lie la MEAD à sa vocation de pédagogique, crée des liens avec les partenaires éducatifs et travaille avec eux sur l'alimentation durable et environnementale. C’est ainsi que, sur la parcelle pédagogique, des projets voient le jour dans le cadre de TAP (Temps d’Activités Périscolaire), de classes perlées (visite une fois le mois) ou de classes transplantées (une semaine entière). L’outil qu’est la parcelle « le petit Haute Combe » muni de cuisines pédagogiques, ne peut que décupler l’envie de mener a bien son travail pour que les enfants prennent conscience de ces enjeux environnementaux et qu'ils vivent les saisons, les sentent, les touchent, les goûtent…