Un maraîcher et un exploitant en plantes aromatiques et médicinales ont pris place dans le périmètre agricole élargi de la commune. D'autres producteurs sont attendus.
Vous êtes candidat(e) à l'installation ? Bienvenue à Mouans-Sartoux ! La ville entend développer le retour de l'agriculture sur son territoire. Pour créer de l'emploi, bien sûr, mais aussi redonner vie au foncier local et l'entretien des paysages qui en découle. Pour, surtout, poursuivre l'objectif de gouvernance alimentaire.
En 2012, la ville a quasiment triplé la surface agricole disponible, passant de 40 à 112 hectares dans le plan local d'urbanisme (PLU). Le potentiel agricole est estimé à 13 zones spécifiques, susceptibles d’accueillir autant d’agriculteurs. Un maraîcher et un producteur de plantes à parfum sont déjà installés, la MEAD en coopération avec les services d'urbanisme de la ville ont pour mission d’amplifier le mouvement.
Les cantines sont toujours plus clientes de volumes de production bio, ainsi que l'économie locale à travers ses marchés, la restauration commerciale et le commerce de détail alimentaire. Petit élevage (volaille, poules pondeuses, fabrication de fromage..), maraîchage, plantes aromatiques, arboriculture : tout est possible à condition que ce soit produit selon le cahier des charges de l'agriculture biologique. La ville en fait une condition incontournable, et s'engage à donner un coup de pouce : elle a adopté une délibération pour aider financièrement les installations agricoles bio à hauteur de 20% des investissements liés à une gestion durable de l’eau. Le plafond d'aides a été fixé à 12 000€. Par ailleurs, les propriétaires privés et les candidats à l’installation sont activement mis en relation tandis qu'il est également possible de louer des terres municipales.
Deux organismes régionaux ont mis en ligne des guides d'aide à l'installation, qui permettent de poser les bonnes questions et d'affiner sur le plan théorique et technique les projets :
Relocaliser la production agricole
Mouans-Sartoux mène une politique active de gestion de son patrimoine foncier. En 2012 elle a décidé de tripler les surfaces classées agricoles dans le plan local d’urbanisme. Un pari osé entre Cannes et Grasse où la terre est très convoitée, mais pleinement assumé par la municipalité. Dans la foulée, treize zones à fort potentiel d’installation ont été définies, susceptibles d’accueillir de nouveaux porteurs de projets. Des terres cultivables, irriguées et prêtes à accueillir des productions bio dans tous les domaines : maraîchage, petit élevage, plantes à parfum, arboriculture... Déjà, un maraîcher et un producteur de plantes à parfum se sont installés. Ce n’est qu’un début, la MEAD est investie d’une mission d’incubateur pour amplifier le mouvement.